Maladie d'amour

La grande question devrait être : est-ce l'amour de l'être qui entraîne des réactions biochimiques du cerveau ou sont-ce les aptitudes biochimiques qui entraînent l'amour? Cause ou conséquence?


Les recherches, qui étudient des bribes de fonctionnement céré-bral, ne sont pas encore à même de certifier une réponse ni d'ap¬préhender cette aptitude humaine du point de vue holistique. Elles se limitent à décrire des réactions en chaîne sans pouvoir définir qui déclenche, en tout premier, le coup d'envoi : l'âme ou la chair? Pour nos ancêtres, il eût été difficile de renier l'âme dans la sphère de l'amour et d'admettre qu'une équation de substances biochimiques, agglomérée de données cérébrales, permette d'aimer, d'orchestrer les comportements et de bâtir un attachement. Cependant des ancien¬nes versions aux nouvelles, qui a raison ?


Platon et Socrate vivaient l'amour en hellénistes, sans gêne ni complexe, dans la joie et la sérénité, tandis qu'Epicure préférait raré¬fier le plaisir pour mieux le savourer. Il est clair que chacun attribue un sens à l'amour selon son parcours et les recherches en cours. Nonobstant, faut-il conclure que la modernité nous apporte actuel¬lement un éclairage supérieur pour mieux aimer?


Certes, l'obsession de l'être aimé est métaphoriquement un genre de phénomène intrusif qui entraîne une pensée automatique dérai¬sonnable... Certes, il y a une perte de temps supérieure à une heure par jour, comme dans les TOC, mais entre l'euphorie de l'amour et la souffrance que procurent les troubles obsessionnels, il y a une nuance conceptuelle à effectuer.

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